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Les serment d'Allegeance

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Message  Admin Ven 1 Jan - 21:19

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Le Premier Serment d'allégeance à Al-'aqaba

En l'an 11 de la prophétie, six hommes de Yathrib (Médine) venus pour le pèlerinage, se convertirent à l'Islam. Ils avaient promis au Prophète de communiquer son message à leur peuple.

A l'occasion du pèlerinage suivant, douze hommes de Yathrib vinrent à la Mecque. Cinq d'entre eux faisaient partie des six qui avaient déjà pris contact avec le Messager d'Allah l'année précédente. Il s'agissait de : As'ad Ibn Zourarah, 'Awf Ibn Al-Harith, Rafi' Ibn Malik Ibn Al-'Ajlan, Qoutba Ibn 'Amir Ibn Al-Hadidah et 'Ouqba Ibn 'Amir Ibn Nabi .

Le sixième qui ne s'était pas présenté cette année là était Jabir Ibn 'Abdillah Ibn Ri'ab. Quant aux sept supplémentaires, ils étaient : Mou'adh Ibn Al-Hârith, Thakwan Ibn 'Abd Qays, 'Oubada Ibn As-Samit, Yazid Ibn Tha'laba, Al-'Abbas Ibn 'Oubada Ibn Nadla, Abou-l-Haytham At-Tayyahan et 'Ouwaym Ibn Sa'ida .

Ils rencontrèrent donc le Prophète à Al-'Aqaba (à Mina) et firent acte d'allégeance à la manière dite : « allégeance des femmes » qui est mentionné dans la sourate Al-Moumtahana verset 12. Ainsi prirent-ils l'engagement de n'associer personne à Allah, de ne pas voler, de ne pas commettre l'adultère, de ne pas tuer leurs enfants, de ne commettre aucune infamie et de ne pas désobéir en ce qui est reconnu convenable -ma'rouf-.

Lorsque les nouveaux convertis repartirent, le Prophète envoya avec eux un premier ambassadeur à Yathrib, le chargeant d'enseigner le Coran aux musulmans de cette localité, de les instruire sur la religion et de répandre l'Islam chez ceux qui pratiquaient encore l'associationnisme. Il choisit pour ce poste un jeune appartenant aux premiers convertis à savoir : Mous'ab Ibn 'Oumaïr Al-Abdari .



La mission de Mous'ab à Medine

Mous'ab Ibn 'Oumaïr s'installa chez As'ad Ibn Zourara , surnommé Abou Oumama, en compagnie duquel il commença à diffuser l'Islam au sein de la population de Yathrib. Mous'ab était connu sous le nom d'Al-Mouqri (l'initiateur à la récitation du Coran).

Au sujet de la réussite de sa mission, on raconte qu'un jour As'ad Ibn Zourara sortit avec lui pour aller chez Bani 'Abdil-'Ashhal et chez Bani Dhafar. Ils entrèrent dans l'un des jardins de Bani Dhafar et s'installèrent près du puits appelé Marq. D'autres musulmans les y rejoignirent.

A l'époque, Sa'd Ibn Mou'adh et 'Ousayd Ibn Houdaïr, les deux chefs de leur tribu Banou 'Abdil-'Ashhal étaient encore polythéistes. Dès qu'ils furent informés de la présence d'As'ad et de Mous'ab , Sa'd dit à 'Ousayd : « Va voir ces deux hommes qui viennent d'arriver pour rendre stupides nos faibles ! Chasse-les et interdis-leur de venir chez nous ! As'ad est un cousin du côté maternel, sinon c'est moi-même qui irai ».

Ainsi, 'Ousayd se saisit de sa lance et se dirigea vers les deux hommes. As'ad l'aperçut et dit à Mous'ab : « Celui qui arrive est le chef de sa propre tribu. Méfies-toi de lui ». Mous'ab répondit : « S'il prend place, je lui parlerai ».

'Ousayd arriva, se tenant devant eux avec nervosité, et leur dit : « Qu'est-ce qui vous amène ici ? Rendre stupides nos faibles ? Déguerpissez si vous tenez à vivre ! » Mous'ab répondit : « Assieds-toi plutôt et écoute ! Si quelque chose t'agrée, tu l'acceptes, sinon tu le rejettes ». 'Ousayd dit : « Je suis d'accord », planta sa lance et s'installa avec eux. Alors, Mous'ab lui parla de l'Islam et lui récita le Coran. As'ad et Mous'ab racontèrent plus tard : « Par Allah ! Nous avons lu l'Islam sur son visage épanoui et rayonnant avant même qu'il ne parle ». 'Ousayd reprit : « Qu'y a-t-il de plus beau ? Comment faire pour embrasser cette religion ? ».

Mous'ab et As'ad lui dirent : « Tu te laves, tu purifies ton vêtement, tu attestes de la vérité, et tu accomplis deux unités de prière ».

Sur ces mots, 'Ousayd se leva, partit se laver, purifia son vêtement, attesta qu'il n y a de divinité qu'Allah et que Mohammed est le Messager d'Allah, fit deux unités de prière, et dit ensuite : « II y a derrière moi un homme (Sa'd Ibn Mou'adh) qui, s'il embrasse votre religion, aucun homme de sa tribu ne manquera de la suivre. Je vais de ce pas le chercher ».

Après avoir embrassé l'Islam, 'Ousayd reprit sa lance et retourna voir Sa'd qu'il trouva assis, entouré de sa tribu. En l'apercevant, celui-ci dit : « Je jure par Allah que 'Ousayd vous revient avec un visage qu'il n'avait pas à son départ ». A l'arrivée de 'Ousayd, Sa'd lui dit : « Qu'as-tu fait ? » Il répondit : « J'ai parlé aux deux hommes mais, par Allah, je ne vois aucun mal en eux. Je leur ai interdit de rester et ils ont dit : « Nous ferons ce que tu veux ». On m'a raconté que les Banou Haritha sont allés rencontrer As'ad qu'ils savent être ton cousin pour le tuer et cela pour te déplaire ».

Furieux de la nouvelle, Sa'd se dressa, prit sa lance et se dirigea vers Mous'ab et As'ad. Lorsqu'il les vit sereins, il comprit que 'Ousayd ne voulait que l'amener à écouter leurs propos. Alors, se tenant devant eux avec nervosité, il dit à As'ad : « Ô Aba Oumama ! Si entre nous deux il n'y avait pas de parenté, tu ne me ferais pas une telle chose : dissimuler chez nous ce que nous détestons ».

As'ad, le voyant venir avait dit à Mous'ab : « Voici venir un chef obéi par sa tribu. S'il te suit, toute la tribu te suivra sans exception ». Alors, Mous'ab dit à Sa'd : « Assieds-toi plutôt et écoute ! Si les propos t'agréent, tu les acceptes, sinon, tu les rejettes ». Sa'd dit : « Je suis d'accord ». Alors Mous'ab lui présenta l'Islam et lui récita le Coran. As'ad et Mous'ab dirent plus tard : « Nous avons lu l'Islam sur son visage épanoui et rayonnant avant même qu'il ne parle ».

Alors Sa'd demanda : « Comment faire pour embrasser cette religion ? ». Ils lui répondirent : « Tu te laves, tu purifies ton vêtement, tu attestes de la vérité, et tu accomplis deux unités de prière ». Sa'd fit tout cela, puis il reprit sa lance avant de se diriger vers le lieu de rassemblement de sa tribu. Lorsque ses contribules le virent, ils dirent : « Nous jurons devant Allah que Sa'd revient avec un visage qu'il n'avait pas à son départ ».

Dès son arrivée, celui-ci dit : « Ô enfants de 'Abdil-Ashhal ! Comment percevez-vous la position que j'occupe parmi vous ? ». Ils dirent : « Tu es notre chef, celui dont l'avis est meilleur que le nôtre, le plus intelligent parmi nous ». Sa'd reprit : « J'interdis aux hommes et aux femmes parmi vous de me parler jusqu'à ce qu'ils croient en Allah et en Son Messager ». Cela dit, toute la tribu embrassa l'Islam.

Mous'ab resta chez As'ad Ibn Zourara pour mener sa mission d'appel à l'Islam au point qu'il n'y eût pas une seule maison de Médine où l'on ne pouvait retrouver des musulmans et des musulmanes, à l'exception de celle de Bani Oumayya Ibn Zayd, de Khatmah, de Wâ'il et Waqif. Parmi eux, se trouvait le poète Qays Ibn Al-Aslat, à qui ils obéissaient et qui les empêchait d'embrasser l'Islam. Qays se convertit après la bataille d'Al-Khandaq (le fossé), en l'an 5 de l'Hégire.

Avant l'avènement du pèlerinage suivant, c'est-à-dire le pèlerinage de la treizième année, Mous'ab Ibn 'Oumaïr revint à la Mecque apporter au Prophète les nouvelles de son succès et lui décrire les bonnes dispositions et la force des tribus de Yathrib.



Le deuxieme serment d'allégeance à Al-'aqaba

En l'an 13 de la prophétie, environ soixante-dix des musulmans de Yathrib partirent en compagnie des pèlerins associateurs de leur peuple en vue d'assister au pèlerinage annuel, à la Mecque. Ils donnèrent rendez-vous au Messager d'Allah durant les jours de tachriq, dans la discrétion la plus complète, à la passe située à Al-'Aqaba.

Laissons Ka'b Ibn Malik Al-Ansari , l'un des dirigeants des Ansârs, nous décrire cette réunion historique qui changea le cours des choses dans la lutte entre le paganisme et l'Islam :

« Venus effectuer le pèlerinage, nous donnâmes rendez-vous au Messager d'Allah au beau milieu de l'événement. La nuit du rendez-vous, nous avons pris avec nous 'Abdallah Ibn 'Amr Ibn Haram, un chef d'entre nos chefs et un noble d'entre nos nobles. Nous cachions notre affaire à nos compatriotes associateurs en compagnie desquels nous étions venus au pèlerinage. Ensuite nous nous adressâmes à lui ('Abdallah Ibn 'Amr) en ces termes : « Ô Aba Jabir ! Tu es un de nos chefs et un de nos nobles. Nous désirons te voir sortir de ce que tu pratiques comme religion, sinon demain tu te retrouveras comme du bois au feu ». Nous l'invitâmes à l'Islam et l'informâmes de notre rendez-vous avec le Messager d'Allah à Al-'Aqaba. Alors il embrassa l'Islam et se présenta à Al-'Aqaba en notre compagnie.

Cette nuit-là, nous dormions avec nos compatriotes au sein de notre caravane. Après que la nuit se fût écoulée d'un tiers, nous sortîmes pour aller au rendez-vous avec le Prophète , nous faufilant de manière secrète et prudente, jusqu'à ce que nous soyons réunis dans un défilé, près d'Al-'Aqaba. Nous étions soixante-treize hommes et il y avait avec nous deux de nos femmes, à savoir : Nousayba Bint Ka'b, surnommée Oum 'Oumarah, de la tribu de Bani Mâzin Ibn An-Najjar, et Asma Bint 'Amr, surnommée Oum Mani', de la tribu de Bani Salimah.

Nous nous regroupâmes dans la masse, dans l'attente du Prophète qui ne tarda pas à venir accompagné de son oncle Al-'Abbâs Ibn 'Abdel-Mouttalib qui professait encore à l'époque la religion de son peuple mais qui désirait assister à l'affaire de son neveu et le soutenir. On eut confiance en celui-ci qui fut, du reste, le premier à prendre la parole :

« Ô gens de Khazraj ! Mohammed occupe chez nous la place que vous savez. Nous l'avons toujours protégé contre quiconque lui veut du mal, et il est bien protégé dans son peuple, bien défendu dans sa ville. Cependant, il tient absolument à conclure cette alliance avec vous et à vous rejoindre. Si vous pensez que vous serez en mesure de respecter votre engagement vis-à-vis de lui et de le protéger contre ses ennemis, alors, prenez vos responsabilités. Par contre si vous pensez qu'après l'avoir emmené chez vous, vous refuserez de l'aider et le livrerez à ses ennemis, alors renoncez à l'alliance et laissez-le en paix, car il est bien protégé dans son peuple et bien défendu dans sa ville ».

Nous lui dîmes : « Nous avons compris ce que tu viens de dire, mais parle, ô toi Messager d'Allah! Tu obtiendras de nous ce que vous voulez, toi et ton Seigneur ».

Le Messager d'Allah prit la parole, récita le Coran, appela à croire en Allah et à embrasser l'Islam, puis il dit : « J'accepte l'acte de reconnaissance à condition que vous me protégiez comme vous protégez vos femmes et vos enfants ».

Al-Bara Ibn Ma'rour lui prit alors la main et dit : « Oui, par Celui qui t'a envoyé comme prophète, muni de la vérité, nous te protégerons de la même manière que nous protégeons nos femmes. Conclus donc un pacte avec nous, ô Messager d'Allah ! Par Allah, nous sommes vraiment un peuple de guerre et d'arme, nous avons hérité de cela de père en fils ».

Abou Al-Haytham l'interrompit et dit : « Ô Messager d'Allah ! Nous entretenons des rapports avec des hommes (les juifs), mais ces rapports nous allons les rompre. Cependant, si nous le faisons et si Allah te fait triompher, vas-tu nous laisser tomber pour retourner auprès de ton peuple ? ».

Le Messager d'Allah sourit et dit : « Certes non, le sang est le sang pour lequel on ne paie pas. Je suis de vous et vous êtes de moi. Je combattrai quiconque vous combat et ferai la paix avec quiconque fait la paix avec vous ».

Le Prophète dit ensuite : « Désignez-moi parmi vous douze responsables -naqib- qui se chargeront des affaires de leur peuple ».

Aussitôt, le choix fut fait. Il y avait neuf responsables du côté d'Al-Khazraj et trois de celui d'Al-'Aws.



Fin de la rencontre de Al-'aqaba

Au terme des entretiens sur les conditions du pacte et après que tout le monde se fût accordé sur la nécessité de la conclusion de celui-ci, Al-'Abbas Ibn 'Obada Ibn Nadia , se leva pour rappeler aux gens la lourdeur de leur engagement, soucieux d'amener ceux-ci à agir en toute connaissance de cause et de savoir dans quelle mesure ils étaient prêts au sacrifice. Il dit :

« Savez-vous sur quoi vous prêtez serment d'allégeance à cet homme ? » Les gens dirent : « Oui ». II reprit : « Vous lui prêtez serment d'allégeance sur la base d'une acceptation de combattre le monde [littéralement : les rouges et les noirs parmi les hommes]. Si vous pensez que vous allez devoir le trahir lorsqu'un malheur aura frappé vos biens ou que la tuerie aura sérieusement réduit le nombre de vos nobles, alors, renoncez dès maintenant, car je vous préviens que si vous le trahissez, vous serez humiliés ici-bas et dans l'au-delà. Par contre, si vous pensez que vous respecterez votre engagement quoi qu'il arrive de mal à vos biens et à vos nobles, alors allez-y car cela vous rapportera le bien ici-bas et dans l'au-delà ».


Ils dirent :

« Oui, nous prenons l'engagement même au prix de la perte de nos biens et de l'éventuel meurtre de nos nobles. Si nous restons fidèles, quelle sera notre récompense, ô Messager d'Allah ? »


Le Prophète répondit : « Le paradis ». Les gens lui dirent : « Tends ta main ! » Il tendit la main et ils lui prêtèrent allégeance.

C'est alors qu'un diable, du haut de Al-'Aqaba, poussa un cri strident qu'on avait jamais entendu : « Ô vous autres dans les maisons ! Savez-vous que Mohammed est avec les hérétiques ? Ils se sont réunis pour vous faire la guerre!». Le Messager d'Allah dit : « Entends-tu, ô ennemi d'Allah ? Je jure que je m'occuperai de toi ! ». Ensuite il ordonna aux gens de se disperser et de regagner leur campement.

Ayant entendu la voix de ce diable, Al-'Abbas Ibn 'Obada dit : « Par celui qui t'a envoyé avec la vérité ! Si tu veux, nous descendrons sur ces gens de Mina demain avec nos épées ! » Le Messager d'Allah dit : « Il ne nous est pas ordonné de faire cela. Plutôt, retournez à votre caravane ».

Les gens repartirent et dormirent jusqu'au matin.

Le lendemain matin, dès qu'ils eurent appris la nouvelle du pacte, les Qouraïchites se rendirent auprès des gens de Yathrib pour les questionner à ce sujet : « Ô gens de Khazraj ! On nous a informé que vous étiez venus voir notre homme (Mohammed) dans le but de le sortir de chez nous et de conclure une alliance avec lui pour nous faire la guerre. Or, nous jurons par Allah que la tribu arabe avec laquelle nous sommes le moins enclin à faire la guerre est la vôtre ».

Les associateurs Khazrajites ne savaient encore rien de l'alliance, celle-ci ayant été conclue dans la plus grande discrétion, au milieu de la nuit. Ils se mirent donc à jurer par Allah en disant que cela n'avait pas eu lieu et qu'ils n'étaient pas au courant. Quant aux musulmans ils se regardaient les uns les autres et gardaient le silence. Aucun d'eux ne réagit par confirmation ou infirmation.

Les dirigeants Qouraïchites finirent par faire foi aux déclarations des associateurs de Yathrib, ils rentrèrent déçus. Toutefois, ils ne cessaient de mener des investigations et d'approfondir la question, au point de s'assurer que la nouvelle était fondée et qu'effectivement l'alliance avait été conclue et cela, après le retour des pèlerins dans leurs pays respectifs.

Alors, leurs cavaliers se dépêchèrent de poursuivre les gens de Yathrib, et rattrapèrent Sa'd Ibn 'Oubada et Al-Mounthir Ibn 'Amr , qui étaient deux des douze naquib.

Al-Mounthir leur échappa mais ils capturèrent Sa'd et lui attachèrent les mains au cou avec la courroie de selle de son chameau. Ils le menèrent jusqu'à la Mecque tout en le frappant et en le tirant par sa chevelure abondante.

Alors, Joubayr Ibn Mout'im Ibn 'Adi et Al-Harith Ibn Harb Ibn Oumayya vinrent lui détacher les mains et le libérer car Sa'd protégeait les marchands qui étaient à leur service. Sa'd partit et rejoignit ainsi Médine quelques temps après le reste du groupe



UNE REMARQUE SUR CET EVENEMENT (Par l'équipe Sajidine)

Nous avons donc vu le récit du deuxième serment d'allégeance d'Al-'Aqaba, un événement majeur de l'histoire de la communauté musulmane, dont nous verrons les conséquences prochainement, incha Allah.

Il s'est réalisé dans une atmosphère dominée par l'amour, l'amitié, l'assistance mutuelle entre les différents croyants, la confiance, le courage et l'esprit de sacrifice dans la voie de l'Islam. Chaque musulman de Yathrib éprouvait de la sympathie pour son frère persécuté de la Mecque, le soutenait inconditionnellement, en voulait à ses offenseurs, débordait, dans son for intérieur, d'affection et de tendresse pour ce frère qu'il connaissait en Allah, même s'il ne le connaissait pas de visu.

Ces sentiments et ces penchants n'étaient pas le fait d'une tendance passagère appelée à cesser avec le temps. Au contraire la source en était la foi en Allah et en son Messager , la foi dans le livre d'Allah , foi qui ne saurait s'estomper devant aucune des forces de l'injustice et de l'agression, une foi capable de merveilles dans le dogme et le travail. Grâce à cette foi, les musulmans ont pu enregistrer des actions dans les pages de l'histoire et y laisser leurs marques indélébiles à l'épreuve du temps.



Que cette foi nous rapproche aujourd'hui de nos frères et soeurs qui souffrent à travers le monde...
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