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Rapide Historique du saint coran

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Message  Admin Ven 1 Jan - 20:31

Surprised

Pour le musulman, le Coran est le Livre divin, révélé au Prophète Mohammed , le meilleur des hommes et des Prophètes, à l'instar des Livres Saints révélés à ses prédécesseurs.



C'est vers l'an 609 de l'ère chrétienne, que le Prophète reçu la première révélation lorsqu'il se trouva dans la grotte de Hira. Cette révélation du Coran s'est étalée sur vingt trois ans dont treize à la Mecque et dix à Médine (de 609 à 632).



Le Coran a été directement inspiré au Prophéte Muhammed dans la langue arabe de la tribu Qoréich qui était alors la langue de la littérature et de la poésie. Plusieurs versets du Coran l'affirment d'une façon catégorique :



{ Nous l'avons fait descendre, un Coran en (langue) arabe, afin que vous raisonniez }
[sourate 12, verset 2]



Donc le Coran n'a jamais été rédigé par Mohammed . Il a été textuellement dicté par Allah par l'entremise de Son loyal Messager Gabriel (Jibril).



Pour peu qu'on soit versé dans la langue arabe, on constate aisément la nette différence de style entre le Coran et le Hadith (sentences du Prophète) au point qu'aucune confusion n'est possible.



Au fur et à mesure de la révélation des versets du Coran, le Prophète les apprenait par coeur et chargeait ceux de son entourage qui savaient écrire de les noter sur des morceaux d'écorse de palmier, ou de parchemin, des omoplates de chameaux, des feuilles de Papyrus ou des pierres polies.



En outre, tous les nombreux compagnons du Prophète qui vivaient constamment à ses côtés les apprenaient par coeur, en totalité ou en partie.



Les versets n'ont pas été révélés dans leur ordre actuel mais suivaient les faits et événements qui ont jalonné la vie de la jeune communauté religieuse.



Ce n'est que par la suite que le Prophète , sous l'inspiration de l'Ange Gabriel (Jibril), classifia les versets et les chapitres dans l'ordre qui nous est parvenu jusqu'à ce jour. Le Prophète disait à ses secrétaires : "Placez tel verset à telle place de tel chapitre".



Ce qui est vraiment étonnant c'est que le texte du Coran donne l'impression d'avoir été écrit d'une seule traite et les versets qui se suivent sont sur le même rythme alors que ce rythme varie souvent avec les chapitres. On ne trouve entre ces versets aucune disparité malgré les circonstances diverses et les dates éloignées de leur révélation.



C'est vraiment là l'un des miracles de ce Livre et, quand on pense aux nombreuses corrections qu'un bon écrivain doit apporter plusieurs fois de suite à son texte, on s'étonne de lire une oeuvre aussi longue et aussi dense et l'on se demande comment un illettré pouvait-il dicter directement, sans jamais se reprendre, un tel chef-d'oeuvre littéraire dans lequel l'on n'observe aucune faute d'harmonie, ni aucune contradiction, malgré la gravité des sujets qu'il traite.



Notre étonnement devient plus grand de constater la parfaite concordance des vérités énoncées par ce Livre avec ce que la science moderne ne cesse de découvrir.



Le Prophète faisait relire à ses secrétaires ce qu'ils avaient écrit du Coran pour s'assurer de son exactitude.



A sa mort il y avait plusieurs centaines de personnes connaissant par coeur tout le Coran. Il n'a pas seulement veillé à ce que ses compagnons apprennent le Coran par coeur sans aucune erreur ou déformation, mais il leur en a donné en même temps la juste interprétation.



Quand Abou bakr , premier Calife de l'Islam, combattit les faux prophètes (dont mousseilimah) qui avaient soulevé leur tribus contre la religion nouvelle, il y eut des batailles particulièrement sanguinaires où un nombre effarant de ceux qui connaissaient le Coran par coeur trouvèrent le martyre. Cela poussa le très pieux Omar à demander à Abou bakr de grouper les divers manuscrits du Coran afin d'assurer la pérennité de ce Livre. Abou bakr refusa d'abord de faire ce que le Prophète lui-même n'avait pas fait, après mûre réflexion, reconnut le bien fondé du conseil de Omar .



C'est Zeyd ibn Thabet qui fut chargé de cette oeuvre de première importance. Le choix de Zeyd s'expliquait par le fait qu'il était le secrétaire le plus assidu du Prophète et qu'il connaissait en plus le Coran par coeur. Il était en outre le plus versé dans son interprétation. Enfin, juste avant sa mort, le Prophète lui fit réciter une dernière fois tout le Coran.



Il se fit aider par trois autres connaisseurs du Coran et se mit avec eux à amasser tous les morceaux écrits de ce Livre. Il n'acceptait que ce qui avait été écrit de la vie du Prophète et il exigeait en cela le témoignage de deux croyants honnêtes à moins que le même texte fût mentionné d'une façon identique dans au moins deux feuillets divers.



Ce recueil fut conservé par le Calife Abou bakr , puis par son successeur Omar qui le confia, à sa mort, à sa fille Hafsa .



Avec l'extension du monde musulman au cour du califat de Othman , il y eu de grands brassages éthniques qui fît apparaître des différences de prononciation du Coran.

On rapporte que, dans la campagne d'Arménie, l'un des compagnons du Prophète , Houdheifat ibnoulyémen , fut alarmé de voir les violentes polémiques qui éclataient entre les gens du Hedjaz de l'Iraq et de la Syrie à propos de leurs façons différentes de prononcer ces lettres, chacun accusant les autres de déformer le Coran.



C'est ce qui amena le Calife Othman à demander au même Zeyd ibn Thabet d'assembler une deuxième fois le Livre à partir de ses sources les plus authentifiées et, cette fois, de le rédiger en un seul manuscrit.



Zeyd ibn Thabet qui était médinois se fit assister de trois Qoréichites :
Abdullah ibn Azzoubéir, fils de Asma, la fille de Abou bakr Saâïd ibnoul Aâs et de Abdurrahman ibnoul Harith.



Dans tous problèmes linguistiques devait prévaloir l'avis des Qoréichites car c'est dans leur langue qu'a été révélé le Coran.



Il fit appel, comme la première fois, à tous ceux qui détenaient une partie du Coran écrite au temps du Prophète .



Une fois son oeuvre achevée, on la compara avec le Coran des deux vénérables Chéikhs (Abou bakr et Omar ) que gardait jalousement la fille de Omar , Hafsa, qui a bien voulu le prêter à Othman qui le lui rendit aussitôt après par respect pour la mémoire des deux Cheikhs.



On ne put alors que constater la parfaite identité des deux textes et ce fut là une nouvelle occasion de prouver que le Coran ainsi groupé était exactement celui révélé par l'Ange Gabriel (Jibril) au Prophète Muhammed, bénédiction et salut de Dieu sur eux deux.



Le Calife Othman en fit une copie pour chaque capitale de province (la Syrie, la Mecque, le Yémen, Al Bahréin, Al Basrah et Al Koufa). Il en garda une à Médine et une autre chez lui dite "Al Imam" et qui servira désormais d'unique prototype admis pour tous ceux qui se proposent de rééditer le Coran.



Certains de ces Coran de Othman existent jusqu'à nos jours par exemple au musée de Topkapi à Istambul, et à Boukhara, au Turkestan.
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